Ifremer : Phenomer 2.0
Phenomer vous invite à contribuer à l’étude des blooms de plancton, un phénomène où la prolifération des microalgues colore les eaux marines. Bien que invisible à l’œil nu, le phytoplancton marin joue un rôle essentiel pour la vie et le climat de la Terre. Il constitue la base de toutes les chaînes alimentaires marines et abrite une biodiversité remarquable. De plus, il génère la moitié de l’oxygène que nous respirons.
Le programme Phenomer est un projet de sciences participatives qui permet à chacun, particulier comme professionnel, de signaler et d’analyser les efflorescences de microalgues. Grâce à une application dédiée, Phenomer facilite la collecte de données sur les blooms de plancton, contribuant ainsi à une meilleure compréhension de ces phénomènes et à leur suivi à l’échelle nationale.


Ifremer : Phenomer 2.0
Phenomer vous invite à contribuer à l’étude des blooms de plancton, un phénomène où la prolifération des microalgues colore les eaux marines. Bien que invisible à l’œil nu, le phytoplancton marin joue un rôle essentiel pour la vie et le climat de la Terre. Il constitue la base de toutes les chaînes alimentaires marines et abrite une biodiversité remarquable. De plus, il génère la moitié de l’oxygène que nous respirons.
Le programme Phenomer est un projet de sciences participatives qui permet à chacun, particulier comme professionnel, de signaler et d’analyser les efflorescences de microalgues. Grâce à une application dédiée, Phenomer facilite la collecte de données sur les blooms de plancton, contribuant ainsi à une meilleure compréhension de ces phénomènes et à leur suivi à l’échelle nationale.

Création d’un univers graphique
Dans le cadre du projet Phenomer, j’ai conçu un univers graphique inspiré du phytoplancton, mêlant couleurs, formes et éléments visuels pour illustrer l’importance de ce micro-organisme marin. Ce travail créatif inclut une palette de couleurs évoquant le monde aquatique, des formes organiques rappelant les microalgues, ainsi qu’une typographie moderne pour renforcer l’identité du projet. Une baseline accrocheuse « Quand l’infiniment petit devient visible » a été développée pour communiquer l’essence de Phenomer, tandis que la mascotte Phiphi, sympathique et pédagogique, incarne l’aspect ludique et participatif du programme.
Refonte de l’application mobile : une interface intuitive
et accessible à tous
L’application mobile de Phenomer permet à chacun de signaler la présence d’eaux colorées le long du littoral français, un phénomène lié aux blooms de microalgues. Le principal défi de la refonte était de créer une interface adaptée aussi bien aux utilisateurs novices qu’aux plus expérimentés.
En collaboration avec les équipes de l’Ifremer — Jean-Côme Piquet, Anne Doner, Carole Demeule et Yannick Cenatiempo —, nous avons conçu une expérience simplifiée et intuitive, garantissant à tous une utilisation fluide et efficace pour contribuer facilement à ce projet de sciences participatives.


Refonte de l’application web : un produit unique pour quatre publics distincts
La refonte UX de l’application web de Phenomer a commencé par l’identification des principales cibles : grand public, professionnels de la mer, scientifiques et relais locaux. L’objectif était de simplifier les parcours utilisateurs grâce à une arborescence optimisée répondant aux besoins spécifiques de chacun.
Le processus de conception a suivi une approche centrée sur ces utilisateurs, intégrant des tests tout au long des étapes clés pour garantir une expérience fluide et intuitive. La phase de zoning a permis de définir la structure globale de l’interface, en organisant les contenus pour simplifier l’accès à l’information. Ensuite, des wireframes interactifs ont été réalisés et testés avec des utilisateurs issus des différentes cibles, afin de valider les fonctionnalités, la clarté des parcours et d’identifier les points d’amélioration.
Une fois le prototype validé, le design system de Phenomer a été appliqué à la maquette finale, assurant une cohérence visuelle et fonctionnelle sur l’ensemble de l’application web. Une attention particulière a été portée à l’accessibilité et à l’ergonomie, garantissant une utilisation fluide quel que soit le profil de l’utilisateur. Des illustrations, des schémas simplifiés et des modélisations 3D ont été créés pour faciliter la compréhension des concepts scientifiques et rendre l’information plus visuelle et engageante. Cette combinaison d’éléments graphiques et d’une navigation optimisée offre à chaque utilisateur une expérience intuitive et adaptée à ses besoins.


Vidéo en motion design pour promouvoir l’application web et animer les événements
Grâce à des animations fluides et un design visuel attrayant, elle illustre de manière concise les fonctionnalités clés de l’application. Ce support visuel facilite la compréhension du projet, suscite l’engagement des utilisateurs et crée un impact mémorable, renforçant ainsi la visibilité et l’accessibilité de la plateforme.
Actu Presse
Pendant les vacances, pratiquez la chasse aux « blooms » avec l’Ifremer
Publié
Ces « blooms » que l’Institut de recherche sur la mer (Ifremer) vous propose cet été de chasser à l’aide de votre téléphone portable sont une prolifération exceptionnelle de microalgues. On parle d’efflorescence en francais. Dans le cadre d’un programme de sciences participative, l’Ifremer vous demande de donner l’alerte si un plan d’eau ou une rivière a changé de couleur à certains endroits, qu’elle est devenue anormalement verte, marron, rouge ou jaune.
Cela arrive plus facilement l’été avec la lumière et la chaleur. Dans ce cas, l’Ifremer demande de prendre une photo via une application gratuite baptisée « phenomer »(Nouvelle fenêtre) et de l’envoyer aux équipes de recherche.Ces multiplications soudaines de microalgues sont des phénomènes naturels, mais certains peuvent être néfastes pour l’environnement, ou poser des problèmes sanitaires pour des activités d’aquaculture ou de loisir car sur les 5 000 espèces de microalgues connues, une vingtaine produit des toxines. Leur présence peut conduire, par exemple, à l’interdiction de consommation de coquillages dans la zone concernée. En se décomposant, ces algues peuvent aussi asphyxier d’autres espèces marines, et déséquilibrer les écosystèmes. D’où l’importance de les repérer vite.
Des phénomènes éphémères d’où l’appel au grand public
Le grand public est mis à contribution parce que ces phénomènes sont souvent très éphémères. Ils peuvent survenir sur des zones éloignées des stations d’observation de l’Ifremer. Cette opération existe déjà depuis plusieurs années et il ressort que 60% des apparitions soudaines de microalgues n’auraient jamais été détectées(Nouvelle fenêtre) sans ces observations de particuliers.
Or il est important pour les scientifiques de mieux comprendre ces efflorescences qui risquent de se multiplier avec le réchauffement climatique. Ces proliférations ont aussi un lien avec la quantité de nutriments dans l’eau, notamment lorsqu’il y a des rejets urbains ou agricoles de phosphate et de nitrate, c’est pour cela qu’il est important de les surveiller.
Depuis peu, cette surveillance des changements de couleur d’eau se fait aussi depuis l’espace(Nouvelle fenêtre) grâce à l’observation par satellites. À partir de début 2025, en cas de « blooms » repérés depuis l’espace, une alerte sera émise sur l’application phenomer. Elle invitera les citoyens volontaires à aller faire un prélèvement sur place s’ils se trouvent à proximité.
Phenomer : une nouvelle application pour « chasser » les microalgues et signaler les eaux colorées par Zoe Samin
Publié le 5 août 2024 à 16h23 sur TF1
Une eau qui devient verte, rouge ou brune : ce changement de couleur peut être dû à la présence de microalgues. Parfois néfaste pour l’environnement, ce phénomène, appelé « bloom » ou efflorescence, est très surveillé par les scientifiques. Pour améliorer leur contrôle, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) a lancé, en collaboration avec l’Université de Nantes, un nouveau programme : Phenomer 2.0(nouvelle fenêtre).
Photographier les eaux colorées
Sous la forme d’une application, il se déploie sur tous les littoraux français. Après l’avoir téléchargé, chacun peut y signaler les eaux colorées qu’il détecte sur le littoral. Il suffit alors de prendre une simple photo, directement envoyée aux scientifiques de l’Ifremer, comme Jean-Côme Piquet, pilote de ce programme de sciences participatives et interrogé par TF1info. « Beaucoup de chercheurs s’intéressent aux eaux colorées, mais on ne peut pas être partout. Cette application nous permet de localiser des phénomènes qu’on n’aurait jamais pu voir sans l’aide de la population », explique-t-il.
Une fois le signalement effectué, il est possible de procéder soi-même au prélèvement. Contrairement aux idées reçues, l’opération est très simple : « Tout est expliqué sur l’application et tout le monde peut le faire avec qu’il a sous la main chez lui. Un simple flacon suffit », détaille Jean-Côme Piquet. Il ne reste plus qu’à amener cet échantillon d’eau colorée dans un relais local (capitainerie, base nautique…) pour qu’il soit envoyé à l’Ifremer. Charge ensuite aux scientifiques de déterminer l’origine des microalgues, leur concentration et leur toxicité potentielle.
Des blooms de plus en plus fréquents à cause du changement climatique
Depuis 2014, l’application Phenomer était déjà disponible en Bretagne où 815 signalements ont été recensés en dix ans. Maintenant disponible sur tout le territoire français, le programme vise aussi à informer la population vivant près de plans d’eau, ainsi que les vacanciers pendant la saison estivale. Car les microalgues peuvent être néfastes pour l’environnement. En pompant l’oxygène de l’eau, elles empêchent les coquillages de survivre. Mais cette prolifération peut aussi être due à l’activité humaine. « Si les blooms sont trop fréquents, c’est le signe d’un déséquilibre, parfois lié à des rejets industriels ou agricoles », alerte l’ingénieur.
Côtes françaises : des poissons plus nombreux, mais affectés par le changement climatique
Même si ces eaux colorées sont esthétiques, elles sont aussi de plus en plus fréquentes. Elles apparaissent habituellement l’été, sous l’effet de la chaleur et du soleil, mais le calendrier est bousculé ces dernières années, selon l’Ifremer. « Les blooms sont de plus en plus imprévisibles. À cause du changement climatique, les saisons sont plus floues. »
La surveillance est également renforcée car il peut aussi y avoir des bactéries dangereuses pour l’homme, entraînant des troubles digestifs, neurologiques ou cardiovasculaires.